CHAPITRE 21 - Les bâtiments communaux - Ecoles & collège - 1950/1998

En avril 1950, le médecin inspecteur des écoles s'élève contre la coutume de faire laver les classes par les enfants. Bourgtheroulde se conformera à la loi de 1947 enjoignant aux communes de faire effectuer ce nettoyage. En décembre 1951, la sortie des écoles route de Thuit-Hébert doit  être signalée par un panneau. Les instituteurs adressent une lettre à la municipalité en mars 1952. Ils proposent la gémination des deux premières classes qui permettrait une meilleure répartition des élèves. La classe enfantine aurait vingt-quatre élèves de quatre à sept ans. Les cours élémentaire et moyen accueilleraient vingt-six élèves de sept à dix ans. La classe de fin d'études serait composée de vingt-neuf élèves de dix à quatorze ans. Cette proposition est adoptée pour la rentrée du 1er octobre 1952. Le 19 mai 1953, le maintien de trois classes est demandé à l'inspecteur d'Académie ainsi que celui de la classe enfantine.Le 8 juin 1954, des conseillers municipaux protestent contre la fixation par l'inspecteur primaire de la date de la remise des prix : une grande partie des récompenses est offerte par le conseil municipal, l'autre par les habitants de la commune.

Des devis sont demandés aux entrepreneurs le 29 octobre 1954 pour un projet de préau pour les écoles. Une demande de subvention est faite au département. Le 30 mars 1955, un avis favorable est émis pour la réouverture à la rentrée d'octobre de la classe enfantine demandée par l'inspecteur primaire. Mme Bernier est nommée directrice en mai. Des bancs, tables et poêle sont achetés en mai 1955 pour la nouvelle classe réouverte. Il est projeté de transformer l'actuelle classe enfantine en vestiaire et préau ; la construction d'une classe avec vestiaire, préau, installations sanitaires ; l'édification d'un préau et installations sanitaires dans la cour des garçons. Trente tables et trente chaises sont acquises pour l'école des garçons en juin 1955. Un voyage scolaire de fin d'année est organisé. En juin 1956, le devis d'EDF pour la pose du compteur d'éclairage des écoles est approuvé. Le directeur présente chaque année une facture d'électricité dont une partie lui est remboursée, un compteur unique étant placé à son domicile de fonction. En août 1956, trente tables et trente chaises sont achetées par suite de l'augmentation des effectifs. Les effectifs scolaires passent de 112 à 130 à la rentrée de 1957. Il faut envisager la création d'une quatrième classe. L'école enfantine doit être supprimée en raison de son exiguïté et de son emplacement défectueux. Les murs de soutènement des cours des écoles menacent ruine. En avril 1957, des parents adressent une pétition à la municipalité afin qu'une cantine scolaire soit créée. La commission départementale, sur avis de la préfecture, décide d'attribuer à la commune deux classes projet type. Une classe démontable est attribuée en juin 1957. Dix tables doubles avec double casier, deux tableaux, un bureau et une chaise pour le maître, un meuble placard, sont achetés. La classe mobile est posée sur l'ancien emplacement en juillet. En décembre, il est constaté que le parquet de la salle provisoire présente des interstices qui laissent passer l'air et refroidissent la pièce. L'installation de la cantine est prévue dans l'annexe de la nouvelle classe à édifier. Un local approprié manque.

Un revêtement de sol est posé dans le nouveau bâtiment et son vestiaire en 1958.

Le compteur d'électricité n'est toujours pas posé par EDF en janvier 1959. Une installation est envisagée pour le réchauffement des aliments des enfants obligés de prendre le repas de midi à l'école par suite de l'éloignement de leur habitation. Des stores sont posés dans la nouvelle classe : la réverbération du soleil gène les jeunes élèves.

            Des travaux sont prévus en janvier 1960 : agrandissement de la cour, suppression des vieux bâtiments, construction d'un préau avec sanitaires. En avril, des tables et tableaux sont achetés ainsi que du matériel audiovisuel, un portique métallique avec ses agrès. La cour de la classe enfantine est aménagée. M. Vallée exprime le vœu, le 30 mars 1960, que l'administration académique étudie la possibilité de l'ouverture d'une classe de sixième dite d'orientation à Bourgtheroulde, chef-lieu de canton au centre d'un ensemble de communes comptant près de 4.000 habitants dans un rayon maximum de sept kilomètres, alors que les établissements de ce genre les plus proches, c'est-à-dire Elbeuf et Petit-Couronne vers lesquels on a tendance à diriger les enfants du canton, sont déjà surchargés. Une bande de terrain contiguë aux écoles d'une superficie de cinq cent soixante mètres carrés est achetée en février 1961 pour la construction d'un préau et de sanitaires. Le curé doyen Fournier désire acheter le mobilier scolaire inemployé. Il lui sera prêté dans la mesure des disponibilités après entente avec les instituteurs. Le 30 janvier 1963, Boscherville demande l'installation d'une cantine scolaire. La viabilité d'une telle réalisation sera étudiée.

Il est décidé d'aménager une pelouse avec diverses plantations dans un coin de la cour des garçons le 16 septembre 1963. Un concours de la Prévention Routière est organisé dans les écoles le 8 novembre 1963. En juin 1965, la possibilité de l'installation d'une cantine scolaire est étudiée. Vingt chaises sont achetées le même mois pour les écoles. Achat de deux poêles en novembre. Une cinquième classe est indispensable afin d'assurer l'accueil de plus de cent soixante élèves à la rentrée de 1966. Le prolongement des bâtiments existants permettrait la création de deux classes en dur, l'une pour le cinquième poste, l'autre remplaçant la classe mobile provisoire actuellement en place. La commune est inscrite sur la liste d'urgence départementale pour la construction de trois classes en février 1966. En avril 1966, en vue de l'ouverture d'une cinquième classe, l'aménagement à titre provisoire de l'ancienne salle de la Justice de paix à la mairie est étudié. Des achats sont effectués en septembre 1966 pour la cinquième classe : neuf tables - trois tableaux – un bureau – un meuble bibliothèque. Le 30 juin 1967, la commission des travaux et des écoles visite le groupe scolaire. Les services préfectoraux attribuent en février 1968 deux classes en dur et une cantine pour trois cents rationnaires (*qui reçoivent une ration).  Le 15 octobre 1968, la municipalité prend la décision de refaire les plans des constructions des futures classes en évitant la suppression des garages et celliers déjà existants. Le 14 novembre, Bourgtheroulde proteste sur la lenteur apportée par l'architecte à la constitution du projet de construction scolaire. En février 1969, une étude de prévision matérielle pour la rentrée 1969 de l'installation de classes de sixième à Bourgtheroulde est effectuée. Des rideaux d'obscurcissement sont achetés ainsi que du matériel pour les deux nouvelles classes. Le 18 mars 1969, suite à la visite de l'inspecteur départemental de l'enseignement primaire, le conseil municipal doit prendre une délibération approuvant l'ouverture d'un G.O.D. (*Groupe d'Observation Dirigée) avec deux classes de sixième et demande l'installation de trois classes mobiles du parc départemental pour la prochaine rentrée de 1969. L'achat d'un terrain pour l'établissement du futur C.E.G. (Collège d'Enseignement Général) est évoqué. Le principe de la création de deux classes de sixième est approuvé par la municipalité qui accepte de prendre en charge les frais occasionnés par le fonctionnement de ces classes. En évoquant les problèmes soulevés par l'installation d'un G.O.D, l'idée d'un réfectoire provisoire installé dans la salle de la Halle, sous réserve d'un accord avec un traiteur, est retenue. Une lettre est adressée à l'inspecteur d'Académie le 24 juillet 1969 lui demandant l'implantation de trois classes du G.O.D. en bordure du plateau d'éducation physique. Le plan d'aménagement de la salle de la Halle en réfection et l'achat du matériel nécessaire sont acceptés. Le 17 novembre, en vue de la réunion du SIVOM du 20 novembre, le conseil municipal à l'unanimité prend position en ce qui concerne la répartition des charges relatives au C.E.G., aucun argument valable ne pouvant expliquer que Bourgtheroulde doit en supporter 25 %. Le chauffage est installé : réfectoire, cuisine, vestiaire et classe enfantine. L'implantation de classes préfabriquées en vue de la rentrée 1971 au G.O.D., compte tenu de l'augmentation des effectifs, est envisagée.

Une réunion est prévue à Evreux concernant l'achat du terrain du futur C.E.S. (*Collège d'Enseignement Secondaire) : trois mille mètres carrés rue de la Mare Arthur.

Le 8 avril 1970, l'achat d'un terrain de 3.165 mètres carrés est prévu pour l'extension du groupe scolaire ainsi que l'équipement des deux classes neuves de l'école primaire.

Le projet de transport d'enfants à la piscine de Petit-Couronne est accepté le 8 juillet 1970. Dès septembre, les cars Joffet assureront ce transport.

            Le 9 novembre 1970, transformation du G.O.D. en C.E.G. à la demande de l'inspecteur d'Académie. Des extincteurs sont achetés en janvier 1971 pour la cantine scolaire et la chaufferie. Le terrain réservé aux classes mobiles du C.E.G. est clôturé.

La commune proteste contre l'interdiction d'inscription dans les établissements secondaires de Seine-Maritime faite aux élèves de l'Eure. Le 6 mai 1971, le projet d'ouverture d'une sixième classe à l'école primaire est évoqué. Du matériel mathématique moderne est acheté en octobre 1971. Le 20 avril 1972, après explications de M. Vallée, le conseil municipal est d'accord à l'unanimité pour le report du congé du jeudi au mercredi, avec classe le samedi matin, ceci permettant une semaine équilibrée. Pour les établissements avec internat, le congé du samedi matin paraît plus logique.  Deux meubles de rangement pour les livres de la bibliothèque sont acquis en novembre 1972. En décembre 1973, des modifications s'avèrent nécessaires à la chaufferie de la cantine. 

            La possibilité d'accueil des élèves pour les années 1974, 1975 et 1975 est totalement dépendante de l'ouverture du C.E.S. 900 (*capacité d'accueil de 900 élèves). L'inspecteur d'Académie donne l'autorisation d'ouvrir une classe enfantine en janvier 1974. En avril 1974, une institutrice est nommée pour la classe enfantine. Un sixième poste d'enseignant est créé. Compte-tenu des conditions matérielles de fonctionnement, aucune nouvelle inscription ne peut être prise. La commission des écoles sera convoquée avec l'inspectrice des classes maternelles pour choisir un terrain en vue de l'implantation de deux classes programmées en 1975 (*création du lotissement des Marnières). Le préfet attribue une classe mobile destinée au cours préparatoire à la rentrée 1974. En septembre, une classe enfantine est ouverte. Elle accueille les enfants de la commune à partir de quatre ans. Les enfants de quatre ans de l'ancienne commune d'Infreville (*fusionnée avec Bourgtheroulde en mai 1973) qui fréquentent cette classe, poursuivront par la suite leur scolarité à l'école d'Infreville.

L'ancienne classe mobile, démontable et préfabriquée, réformée pour vétusté, est acquise par la commune en septembre 1974. Une lettre du sous-préfet en date du 27 novembre 1974 confirme la réalisation d'un C.E.S. 600 (*600 élèves accueillis) au titre de l'exercice 1975. L'implantation de deux classes maternelles est étudiée en janvier 1975. La commission des écoles propose qu'elle soit faite sur le terrain situé rue de l'Eglise actuellement occupé par les bâtiments du C.E.G. Il est envisagé d'installer sur ce même terrain les cinq classes primaires que la commune doit construire au titre de la convention de Z.A.C. passée avec le Groupe Maison Familiale. Ce qui paraît difficile en raison de la superficie du terrain. Il serait demandé aux propriétaires voisins de céder éventuellement quatre ou cinq cents mètres carrés.

            Une lettre du préfet du 25 mars 1975 annonce le financement de deux classes maternelles. La décision est subventionnée forfaitairement. L'acquisition d'un terrain d'environ deux mille cinq cents mètres carrés est nécessaire. La construction du C.E.S., envisagée pour le début 1975, est retardée. Tous les élèves ne pourront être accueillis. L'arrivée des familles habitant la Z.A.C. des Marnières amène de nombreux problèmes pour l'accueil des enfants. Une seconde classe enfantine est ouverte. Deux classes mobiles sont demandées au parc départemental, ainsi que la création d'un poste en cours préparatoire et celle d'un autre poste permettant d'alléger les classes des cours élémentaire et moyen. Le 27 mai 1975, un terrain situé route d'Infreville, d'une capacité de trente ares environ, est choisi pour l'implantation de la future école maternelle. L'achat est effectué en septembre. En septembre 1975, il est demandé au principal du C.E.S. que cessent les dégradations provoquées par les élèves. Les transports sur Elbeuf de la C.N.A. (*Compagnie Normande d'Autobus) doivent être aménagés en fonction des horaires des habitants d'âge scolaire. En décembre 1975, la construction d'un Collège d'Enseignement Secondaire 900 est programmée, dont la maîtrise d'ouvrage et la gestion sont assurées par le S.I.V.O.M (*Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples). Ainsi que la construction d'un C.O.S.E.C. (*gymnase) et les implantations sportives de plein air en annexe du C.E.S. pour les communes de : Bourgtheroulde-Infreville – Berville en Roumois – Boissey le Châtel – Bosbénard Commin – Bosbénard Crécy – Bosc Regnoult en Roumois – Bosc Roger en Roumois – Bosguérard de Marcouville – Bosnormand – Saint Denis des Monts – Saint Léger du Gennetey – Saint Ouen du Tilleul – Saint Philbert sur Boissey – le Theillement – Thuit-Hébert – Voicreville – Le Houlbec près le Gros Theil – Saint Pierre du Bosguérard – Thuit-Simer. Bourgtheroulde adhère à la vocation « transports scolaires » du  S.I.V.O.M. du canton pour les enfants fréquentant les établissements techniques de Bernay et Brionne. La moitié des sommes payées sera récupérée auprès des familles des élèves.

             Le 22 janvier 1976, la transformation des postes de direction des écoles est effectuée : écoles des garçons et des filles géminées. Il n'y a désormais qu'un poste unique de direction mixte pour les sept classes élémentaires. La création d'un poste de direction pour l'école maternelle est demandée : quatre classes sont prévues dans la future construction. Les écoles maternelles sont actuellement incluses dans l'école élémentaire. Des réparations aux écoles d'Infreville sont effectuées en 1976. Les plans de la future école maternelle sont adoptés le 24 juin 1976. Deux cent cinquante-neuf élèves sont inscrits dans les huit classes en septembre 1976. L'ouverture d'une neuvième classe est demandée en raison de l'arrivée de nouveaux habitants. Quatre-vingts enfants de plus de quatre ans sur quatre-vingt-seize inscrits ont pu être accueillis à l'école maternelle. Une troisième classe est demandée. Trente-neuf enfants fréquentent l'école d'Infreville. Il est prévu d'acquérir : 20 tables doubles petite taille – 4 bureaux de maîtrise avec fauteuils – 3 armoires bibliothèques – 10 tables pour le réfectoire. Les plis de l'adjudication de l'école maternelle sont ouverts le 24 septembre 1976. Le nom du C.E.S. sera choisi par le Rectorat après consultation du SIVOM. et du conseil d'administration.

            A partir du 15 septembre 1976, le SIVOM organise un système de ramassage scolaire des enfants fréquentant le Lycée d'Etat d'Elbeuf ainsi que le transport des enfants allant à Bernay et Brionne. La totalité de la dépense est remboursée par les familles en 1977.

            Le nombre des sanitaires sera augmenté en 1977 à l'école de Bourgtheroulde. Le revêtement des sols du CM1 et du CM2 ainsi que la peinture de la salle de classe d'Infreville seront effectués pendant les vacances. Le 28 février 1977, la commission des travaux et l'ingénieur de l'équipement se réunissent pour étudier le recul des poteaux de la barrière de l'école élémentaire afin d'assurer une meilleure sécurité à la sortie des écoles. Quarante francs sont attribués à chaque enfant qui fréquente les écoles élémentaires pour fournitures scolaires. L'école maternelle, à la rentrée de septembre 1977, devra accueillir 149 enfants. Ne sont pas comptés les enfants qui devraient arriver dans la commune lors de la livraison au printemps 1978 des soixante-dix derniers pavillons du lotissement des Marnières. A l'unanimité, le conseil municipal demande l'ouverture de deux classes supplémentaires. L'état prévisionnel de l'école élémentaire est de 297 élèves, au lieu de 200. La création d'une dixième classe est souhaitée. Dans l'impossibilité de cette attribution, une intervention est envisagée auprès du promoteur pour faire retarder la livraison des pavillons jusqu'à  la fin de l'année scolaire 1977/1978. Si cette solution est impossible, les familles seront avisées que la scolarisation de leurs enfants ne sera pas possible. Septembre 1977 : 300 enfants fréquentent l'école élémentaire, répartis dans dix classes, dans des conditions d'occupation ne permettant pas l'accueil d'autres élèves dans le courant de l'année scolaire. 32 enfants sont accueillis dans l'école d'Infreville, répartis dans deux classes. L'école maternelle, dont les travaux viennent d'être terminés, a accueilli 40 enfants le jour de la rentrée. Les 65 autres sont rentrés le 25 septembre. Une quatrième classe est souhaitée par les parents qui élisent un comité de parents d'élèves le samedi 5 novembre. L'installation d'une aire de jeux à l'école primaire est programmée en octobre ainsi que l'extension des sanitaires aux écoles élémentaires. En novembre, il est prévu d'installer une doublure végétale à la clôture en façade de l'école maternelle.

            En février 1978, une somme est attribuée à chaque enfant pour fournitures scolaires. Un crédit est réservé pour les 70 enfants qui doivent intégrer l'école.

Un devis avant l'achat de pare-soleil pour certaines classes de Bourgtheroulde et l'école d'Infreville est demandé en avril 1978. En mai, en raison de la prochaine livraison des soixante-dix pavillons du lotissement des Marnières et l'évolution générale de la population, une proposition de classes est faite par l'inspecteur d'Académie pour la scolarisation de : 50 enfants nés entre 1968 et 1972 – 40 enfants pour l'école maternelle dont les locaux sont dès maintenant disponibles – Ouverture d'une classe de perfectionnement envisagée au groupe scolaire de Bourgtheroulde : demande de remise en état de la classe mobile actuellement inutilisée – Création d'une classe élémentaire – Une classe maternelle (à surseoir, les enfants sont scolarisés à partir de trois ans et demi) – Acquisition d'un sautoir en hauteur pour l'école d'Infreville. A la rentrée 1978, 330 élèves environ fréquenteront les écoles de Bourgtheroulde-Infreville. L'installation du chauffage central dans les classes construites en dur est en projet. Une onzième classe élémentaire est créée à l'école de Bourgtheroulde. Une classe mobile pour l'école maternelle est demandée. Elle n'est pas installée lors de la rentrée. 44 enfants seulement peuvent être accueillis au réfectoire. La réception définitive des travaux à l'école maternelle est effectuée en septembre. La treizième classe élémentaire est refusée par l'inspecteur d'Académie. La charge des instituteurs de CM1 et CM2 est très importante. En octobre, un enrobé à chaud est posé à l'école maternelle en remplacement des dalles dangereuses. En 1978, il est procédé à la réfection de la cour de l'école d'Infreville.

            En mars 1979, 757 enfants sont admis dans les écoles maternelles, élémentaires, établissements du premier et second degré. Du mobilier est acquis. Des jeux sont implantés à l'extérieur de l'école maternelle. Du matériel est acquis pour l'aménagement de la cour de l'école maternelle. Une étude est effectuée en avril pour la construction de cinq classes supplémentaires. Sept locaux mobiles sont utilisés. En juin, il est demandé au préfet l'inscription sur la liste d'urgence pour 1980 de cinq classes supplémentaires. Le terrain choisi est situé à l'angle de la rue de l'Église et de la rue de la Mare Arthur. A la rentrée de septembre 1979, il y a 344 enfants scolarisés à l'école élémentaire de Bourgtheroulde, 39 enfants à celle d'Infreville. Les anciens bureaux d'écoliers et un poêle à bois sont vendus en décembre 1979. L'état subventionne la construction de cinq classes : remplacement des locaux mobiles. Les douze classes fonctionnant actuellement ne forment qu'un seul groupe. La commission des travaux donne son accord en mars 1980 pour que l'implantation des cinq nouvelles classes soit réalisée dans l'enceinte de l'école élémentaire. Le sol sera sondé et un relevé topographique effectué. Pour permettre la construction des cinq nouvelles classes, il est nécessaire de démonter quatre classes mobiles qui se trouvent dans la cour de l'école. La construction des cinq classes sera effectuée en deux fois : 1980 et 1981. Deux locaux mobiles sont rendus au département. Le local double est transplanté dans le parc du château Keller.

            En 1980, un employé communal est mis à la disposition des enseignants, à midi, pour assurer la traversée de la route aux élèves. L'extension de l'école primaire est inaugurée le 13 janvier 1981. En 1981, il s'avère nécessaire de réaliser sur le terrain annexe de l'école, où le C.E.G. était implanté, un terrain de sport qui existait autrefois, compatible avec l'importance des effectifs. Plusieurs points d'étanchéité du bâtiment de l'école maternelle sont défectueux. La glissance du sol du gymnase amène le SIVOM à porter cette affaire devant le tribunal administratif en juin 1981. Les effectifs de l'école d'Infreville approchent la saturation. Des stores et rideaux sont posés à l'école

élémentaire de Bourgtheroulde. Il est proposé d'inaugurer les nouvelles classes les 19 ou 26 septembre 1981. En novembre 1981, du matériel est acquis pour l'école élémentaire : un aspirateur, une éplucheuse pour la cantine, quatre tables, soixante-dix chaises.

            A la rentrée de septembre 1982 : Cent quatorze enfants fréquentent l'école maternelle de Bourgtheroulde. Cinquante-trois prennent leurs repas à la cantine - A Infreville, quarante-deux élèves sont accueillis dans deux classes - Ecole élémentaire de Bourgtheroulde : deux cent quatre-vingt-quinze élèves sont répartis dans treize divisions.  Le terrain de sport de l'école élémentaire de la rue de la Mare Arthur (40 mètres sur 40) permet l'évolution simultanée de quatre classes. Une classe à l'école élémentaire de Bourgtheroulde est menacée de fermeture. Une lettre du 30 mai de l'inspecteur d'Académie annonce le blocage de la douzième classe en raison d'incertitudes sur les effectifs de la rentrée prochaine. 284 élèves sont inscrits en septembre. Il y en avait 285 en 1982. Il est demandé à l'inspecteur de revenir sur sa décision.

            Douze classes, plus une de perfectionnement, fonctionnent en septembre 1983. La classe supprimée est réouverte. L'école d'Infreville accueille 32 élèves. Il y a 114 enfants répartis dans quatre classes à l'école maternelle, dont des enfants de moins de trois ans. Les parents des élèves résidant hors commune remboursent les frais de fournitures scolaires.

            Les enfants partis en classe verte adressent une carte à la municipalité en mai 1984. La fermeture d'une classe est prévue à la prochaine rentrée. La municipalité déplore cette fermeture lors de la réception de la lettre du 4 juin de l'inspecteur d'Académie. L'école maternelle inscrit les enfants âgés de deux ans et onze mois.

Des barrières sont achetées et posées sur le trottoir de l'école maternelle avant la rentrée des classes. Six enfants de Bosbénard Commin sont admis à l'école de Bourgtheroulde à la suite de la fermeture de leur école. Il est demandé le remboursement des frais de fonctionnement et des fournitures scolaires à cette commune. Un portique est installé à l'école d'Infreville en décembre 1984.

            En mai 1985, l'inspecteur d'Académie autorise la fermeture d'une classe à la prochaine rentrée. L'effectif se compose de 242 élèves. 8 seront inscrits dans les prochains jours. Le onzième poste doit être bloqué et non supprimé. Une section informatique est créée sous réserve qu'un local soit fourni. Le Conseil Général offre le matériel et les logiciels. Le regroupement pédagogique est décidé le 19 juin 1985 : il y a moins d'enfants à l'école d'Infreville qui continue cependant à être opérationnelle.

Un réfectoire est créé à l'école maternelle en septembre 1985. Le chauffage central est installé à l'école d'Infreville.

            En 1986, 278 enfants sont inscrits à la rentrée de septembre prochain. La construction de soixante-dix logements est prévue. Le conseil municipal envisage le maintien de douze classes élémentaires et éventuellement la création d'une classe supplémentaire à l'école élémentaire de Bourgtheroulde. Il y a 113 enfants inscrits à

l'école maternelle. L'âge d'accueil est fixé à trois ans. La priorité est donnée aux enfants de la commune, puis à ceux de Saint Denis des Monts et Bosbénard Commin. Il sera demandé à ces communes une participation financière. Une classe enfantine est créée à l'école élémentaire de Bourgtheroulde en juin 1986. Une cinquième classe maternelle est envisagée.

            267 enfants fréquentent l'école élémentaire à la rentrée 1987. 115 enfants sont accueillis à l'école maternelle. L'inspecteur d'Académie décide de fermer une classe.

Le 10 novembre 1987, le maire est autorisé à signer une convention « Merry School » (*programme d'apprentissage facultatif de l'anglais le mercredi dans la salle du Conseil Municipal destiné aux  élèves de CM1 et CM2) avec les relais universitaires.

Un jugement est rendu en 1988 par le tribunal administratif concernant les malfaçons constatées à l'école maternelle.

            A la rentrée de 1988, l'effectif des classes est de 24 élèves. Seuls les enfants scolarisés ont le droit d'emprunter la navette Infreville-Bourgtheroulde et Bourgtheroulde-Infreville. Pour des raisons de sécurité, certaines personnes qui l'empruntaient ne sont pas autorisées à le faire. En octobre 1988, le département envisage de ne plus subventionner le transport scolaire entre l'école de Bourgtheroulde et celle d'Infreville. La charge incombant à la commune deviendrait trop lourde à supporter. Une autre solution est à étudier. Le 21 décembre, la municipalité décide que l'intégralité de la dépense concernant ce transport sera assurée par la commune. L'architecte qui a construit l'école maternelle est condamné, en décembre 1988, à rembourser les frais engagés pour les réparations des malfaçons. La toiture de l'école maternelle est refaite.

            Le logement de fonction de l'école d'Infreville est vacant à partir du 1er janvier 1989. Il y a trop d'enfants inscrits sur la liste d'attente de l'école maternelle en juin 1989. Il s'agit de futurs élèves nés entre le 1er septembre et le 31 décembre 1986. Le 10 octobre 1989, une explosion de propane dans la cantine occasionne des dégâts matériels. Deux membres du personnel sont commotionnés. La présence d'esprit du personnel et des enseignants évite tout affolement.

            En juin 1990, le nombre d'enfants à scolariser à l'école maternelle est trop important. A  la rentrée de septembre, il y a onze classes plus une classe de perfectionnement. 20 à 25 élèves dans chaque classe. La maternelle accueille 28 à 31 enfants  par classe. En décembre, l'inspecteur de l'éducation nationale évoque la possibilité de fermeture d'une classe en septembre 1991 dans le cas où les effectifs n'augmenteraient pas. Le remplacement du matériel informatique de l'école élémentaire est programmé pour 1991.

            En mars 1991, les ouvriers communaux qui assurent la sortie des classes doivent être protégés. Le maire propose d'essayer le système de gros cubes disposés sur la chaussée pour rétrécir la route et obliger les voitures à ralentir. Une démonstration a lieu le 6 avril à dix heures. A la rentrée de septembre 1991, 246 élèves fréquentent les dix classes de l'école élémentaire. 13 élèves sont accueillis dans la classe de perfectionnement. L'école maternelle a un effectif de 120 élèves. 11 enfants fréquentent la garderie. Il n'y a plus de place à la cantine.  En novembre 1991, les quatre classes de l'école maternelle sont saturées. Une plage horaire est dégagée pour l'apprentissage de la natation pour les scolaires.Le revêtement de la cour de l'école maternelle a été mal réalisé.

            Le 16 janvier 1992, la fermeture d'une classe est prévue pour la rentrée prochaine. Une classe sera maintenue à l'école d'Infreville. Le poste de direction sera supprimé. L'inspecteur d'Académie propose en mars de regrouper les deux écoles sous une direction unique à onze classes et de conserver les deux classes d'Infreville.

            Le 1er juillet 1993, la commune demande la création d'une classe d'adaptation pour les enfants en difficulté scolaire. Le 21 décembre 1993, à neuf heures,  des livres sont distribués à l'occasion de l'opération : « Un livre, un enfant ».

             En mars 1994, une « bibliothèque centre de documentation  - B.C.D. » est créée à l'école élémentaire. Elle sera réalisée en trois étapes : 1994, 1995, 1996. Un nouveau directeur est attendu. La création d'une cinquième classe maternelle paraît indispensable : 20 enfants ne seront pas scolarisés à la rentrée de septembre 1995.

            Le 3 juillet 1995, il apparaît aussi indispensable de transférer les deux classes primaires d'Infreville à l'école de Bourgtheroulde. Ces enfants pourront bénéficier de l'installation du B.C.D., de la salle d'informatique et de la nouvelle salle de sport. La libération des classes d'Infreville permettrait d'installer provisoirement une classe maternelle en attendant les travaux d'agrandissement de l'école maternelle de Bourgtheroulde.

            Le 21 janvier 1996, le maire est autorisé à signer les marchés négociés avec les entreprises pour l'agrandissement de l'école élémentaire. Une parcelle de trois cent cinquante mètres carrés est acquise pour cette réalisation. Le 28 mars, la commune réalise un emprunt de 450.000 francs pour l'édification prévue. L'école d'Infreville est définitivement fermée le 29 juin 1996.

 

                                 

                            Inauguration de l'école primaire « Hector Malot »

Cliché de Gérard Margage pour « la P'tite Semaine »

 

            Le 31 août 1996, les nouveaux bâtiments de l'école primaire sont inaugurés. A la rentrée, elle accueille 242 élèves, la maternelle 134. 

            La vente du logement de l'école d'Infreville est programmée le 12 mars 1997. Un projet d'aménagement de la semaine scolaire est envisagé le même jour. En mai, l'Académie adresse une réponse négative. En mai 1997, la dénomination de l'école élémentaire est reportée, aucun des noms proposés par les élèves et leurs enseignants n'emportant l'adhésion du conseil municipal. Un conseiller propose de donner à cette école le nom de son premier directeur. Des recherches seront faites auprès de l'Inspection Académique. Le 26 juin 1997, des propositions pour la dénomination des écoles sont faites : « Jules Verne » pour l'école élémentaire, « Le Colombier » pour la maternelle. L'entreprise titulaire du lot « maçonnerie » de l'école maternelle étant en liquidation, les travaux sont confiés à un autre entrepreneur en septembre 1997. Deux propositions d'appellation de cette école sont faites : « Les P'tits Loups » et « Les Lutins ».  En décembre 1997, les enseignants proposent de donner à l'école élémentaire le nom d' « Hector Malot ». La dénomination est votée à l'unanimité par le conseil municipal. En 1997, les enfants de l'école maternelle ont travaillé au cours du premier trimestre scolaire avec le peintre Bruno Surget. Ils ont réalisé un tableau qui est acquis par la municipalité et installé dans l'école.

La nouvelle école maternelle est inaugurée le 14 février 1998.

 

 

Inauguration de l'Ecole Maternelle 

Cliché de Gérard Margage pour « La p'tite Semaine »

 

En septembre 1998, l'implantation d'un lycée dans le Roumois demeure encore au stade de projet. 126 élèves fréquentent l'école maternelle. Ils sont répartis dans cinq classes. L'école primaire accueille 242 élèves dans dix classes. Une partie de la couverture de l'école primaire est refaite.

          En septembre 1999, le mobilier scolaire de certaines classes de l'école maternelle et de l'école Hector Malot est remplacée. Les activités de soutien scolaire, organisées par le Centre Gilbert Martin, remportent un vif succès auprès des élèves de primaire et du collège.

          A l'occasion des manifestations de l'An 2000, un magnolia est planté dans l'enceinte de l'école Hector Malot le 17 décembre 1999. Des travaux de rénovation de la couverture de l'ancien bâtiment sur rue de l'école primaire Hector Malot sont réalisés en 2000. Il y a 142 élèves à l'école maternelle.

          Le 7 juin 2001, il est prévu qu'une sixième classe sera construite à l'école maternelle avec sanitaires - une nouvelle salle de repos, l'ancienne étant transformée en salle d'éducation et d'évolution – éventuellement, construction d'une bibliothèque – extension du préau – extension de la salle à manger.

          En mai 2002, le financement du projet d'extension de l'école maternelle est étudié. La classe de perfectionnement du groupe scolaire Hector Malot est remplacée par une classe d'intégration scolaire (CLIS) pour enfants de six à douze ans. La réfection des baies vitrées de l'école maternelle et l'achat de mobilier sont prévus en juillet 2002 ainsi que la restructuration du préau de l'ancienne école d'Infreville. En septembre, le terrain de sport de l'école subvention est demandée pour l'installation d'un terrain multi-sports. L'extension de l'école maternelle a pris du retard.  En attendant la construction de la sixième classe de l'école maternelle, un Logimobile est installé dans la cour de l'école. Les enfants des classes CM1, CM2, 6ème, 5ème, 4ème, sont invités à créer un Conseil Municipal des Jeunes qui doit permettre aux enfants de Bourgtheroulde de faire partie intégrante de la vie communale, d'être entendus, de proposer et bâtir des projets, de connaître le fonctionnement d'une mairie et mettre en pratique les bases de l'éducation civique. Trois conseillers par niveau de classe seront élus, soit un ensemble de quinze. Le mandat sera de deux ans. Deux animateurs indépendants de l'équipe municipale encadreront les jeunes conseillers. L'installation du conseil se fera en décembre 2002. 151 enfants fréquentent l'école maternelle.

          Des travaux de sécurisation sont exécutés en 2003 aux abords des équipements scolaires. 162 enfants de plus de trois ans sont inscrits à l'école maternelle dont le plan de financement est adopté en juillet. L'appel d'offres pour l'agrandissement de l'école maternelle est lancé le 14 novembre.

          159 enfants fréquentent l'école maternelle en 2004.Une sixième bilingue (anglais et espagnol) est ouverte à la rentrée. Le 14 décembre, le maire demande aux conseillers municipaux de chercher un nom pour l'école maternelle.

          Des avenants pour l'extension de cette école sont signés en janvier 2005. Des subventions au titre des amendes de police sont demandées au Conseil Général de l'Eure pour faire réaliser les travaux de sécurité routière sur la route départementale 313 et des aménagements aux abords de l'école primaire et de la rue de l'Eglise. L'ouverture d'une douzième classe à l'école Hector Malot est envisagée . De nouveaux avenants sur les marchés de l'école maternelle sont signés en mars. En mai, les enfants de CM1 partent en classe de mer. Le 14 juin, une demande de subvention complémentaire est demandée au Conseil Général pour les travaux nécessaires à l'ouverture de la douzième classe. Des travaux d'aménagement sont effectués à l'entrée de l'école primaire. Un service de transport scolaire est organisé pour le premier trimestre de l'année scolaire 2005/2006, à la demande de plusieurs familles des Essarts. Le terrain de sport de l'école primaire n'est plus adapté aux besoins actuels et aux normes de l'éducation nationale. Des subventions sont demandées au Conseil Général.L'école maternelle compte 159 élèves. L'inspection académique a modifié sa politique informatique. Dorénavant, un parc de portables doit circuler de classe en classe. L'école souhaite s'inscrire au concours des écoles fleuries. Lors des exercices d'évacuation, les délais de sortie mesurés ont été satisfaisants dans les deux écoles.

 

 



16/04/2010
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