CHAPITRE 22 - Les bâtiments communaux - Le presbytère

LE PRESBYTÈRE

 

 

 

 

            Il est fait mention d'un ancien presbytère, situé dans le parc du château seigneurial, où une  école fonctionnait au 17ème siècle. En 1728, le manoir presbytéral est composé d'une maison couverte de tuiles, une grange couverte moitié en tuile moitié en paille, un pressoir, un cellier, une écurie, ces derniers couverts en paille, des murs de clôtures couverts en bauge (mortier d'argile mêlé de paille).

            Le presbytère actuel fut construit au milieu du 18ème siècle. Ses murs sont en calcaire et brique avec enduit partiel, brique avec pierre en remplissage. Le toit à longs pans brisés est en ardoises.

            Le 23 mai 1791, une autorisation est demandée de vendre des bâtiments inutiles dans la cour du presbytère. Les deniers qui en proviendront serviront à l'établissement d'école, maison pour le maître, maison commune et prison. Un mur sera établi pour diviser ces bâtiments. Le 1er octobre 1791, une vérification et les estimations des réparations à faire au presbytère et lieux dépendants sont faites.

            Le 17 juillet 1802, il est prévu que les murs du jardin et de l'avant-cour du presbytère soient réparés. Le 11 avril 1803, il est avéré que le presbytère, depuis la Révolution, sert de maison commune, maison d'administration et de local pour la justice de paix. Ce qui a causé des dommages présentant une énorme réparation : lambris, pavage, vitrages, murs. Le 4 décembre, Jean Pierre Fouquet et Adrien Robert Harel, membres du conseil, sont nommés commissaires pour l'estimation des bâtiments à vendre et la reconstruction de ceux réservés par le prêtre ainsi que la porte du presbytère.

            Le 29 juillet 1804, les réparations à faire au presbytère seront financées par des droits sur les places aux foires et marchés sur les denrées qui s'y vendent.

            Le 2 janvier 1813, les vieux bâtiments dépendants du presbytère sont vendus. Plus tard, les écoles seront construites sur l'emplacement de ces dépendances.

Le maire expose le 25 décembre 1819 que M. Jean Baptiste Pierre Mathurin Le Fel, ancien curé de la commune, démissionnaire, refuse de quitter, vider et rendre libre le presbytère et d'en remettre la possession et jouissance à son successeur. Il a été remplacé par M. Pierre Jacques Lacour nommé par ordonnance du roi le 11 novembre. Le maire a fait plusieurs démarches auprès de M. Le Fel qui résiste sans droit et sans motif légitimes. La démarche amiable n'ayant produit aucun effet, M. Le Fel a été sommé de déloger du presbytère par exploit du 22 décembre. Il n'a pas obéi à cette sommation et ne paraît pas disposé à obéir. La résistance de M. Le Fel rend sa traduction en justice indispensable à l'effet qu'il soit condamné : 1) à évacuer le presbytère pour que la remise en soit faite à M. Lacour, curé actuel, qui fait le desservice de la commune depuis près de trois mois et qui n'a pas de logement – 2) à remettre les clefs du dit presbytère – 3) à faire toutes les réparations de droit. Le Fel, avant de donner sa démission avait cessé d'exercer ses fonctions.

            Le 5 décembre 1821, des allocations sont votées pour la restauration du presbytère.

            Le 21 janvier 1834, une maison d'école est établie dans la masure presbytérale. En 1838, le curé dispose des hangar, buanderie et écurie.

            En 1837, des réparations sont à faire au mur du presbytère, côté nord, que le mauvais temps a fait tomber dans la matinée du 29 janvier sur une étendue de 20 mètres. Les frais seront à prendre sur les dépenses imprévues.

En 1874, un petit corps de bâtiments à usage de cabinets, poulailler plus un sommier de la cave sont démolis. Le tout est vendu au profit de la commune. En 1875, une vente de 12 obligations de bons provisoires est faite pour travaux aux murs extérieurs de l'église et du presbytère. En 1880, des réparations sont faites à l'église et au presbytère pour une somme de 906 francs et 11 centimes. Un mur tombe en vétusté en 1886. Le devis est de 788 francs et 50 centimes.

            En décembre 1886, Des travaux sont faits à un mur du presbytère qui tombe en vétusté.

            Dans sa séance du 27 janvier 1892, le conseil d'administration de la compagnie d'assurance de l'Ancienne Mutuelle accorde une somme des 150 francs à la commune pour réparation du dommage causé au presbytère par suite d'un commencement d'incendie.

            La municipalité autorise le 9 octobre 1897 le conseil de Fabrique à affecter 360 francs 25 à la reconstruction d'une partie des murs du presbytère.

            En août 1902, il est mentionné qu'un incendie a eu lieu au presbytère en janvier.

            En mars 1911, la pourriture du sommier et de la cave a provoqué l'effondrement de la cuisine du presbytère située au-dessus. Il est nécessaire de faire procéder à la réfection des solives et du pavage de la cuisine. Les murs du presbytère sont réparés en juillet. Ils sont en partie tombés à la suite des pluies de l'hiver précédent.

A la demande du doyen, le conseil municipal décide de se rendre au presbytère le mercredi 25 mai 1921 à dix heures du matin pour assister à la réception de Monseigneur l'évêque d'Evreux qui doit venir pour la première fois à Bourgtheroulde pour la confirmation des enfants.

La couverture du presbytère est refaite en juillet 1921.

            Des réparations sont faites en juillet 1935 : réfection de cinq fenêtres en façade, remplacement de la grande porte d'entrée, pavage de la petite salle et de l'arrière-cuisine.

            Le bail du presbytère est renouvelé lors de la nomination de l'abbé Monnier en 1937. Le bail est accordée non plus au prêtre comme précédemment, mais à l'Association diocésaine. L'immeuble loué devra être garni de meubles et objets mobiliers, conserver sa destination de presbytère et être occupé à l'exclusion de tous autres par le prêtre desservant, sa famille et ses domestiques.

            La loi du 28 juin 1945 impose l'augmentation de 30 % sur les loyers de la poste et du presbytère. Loi appliquée le 11 juin 1946.

            Le 14 juin 1949, la reconstruction des communs du presbytère est demandée.

 En 1950, le mur séparant l'école du presbytère, sérieusement endommagé par les bombardements, s'écroule sur une grande partie à la suite d'une tempête.

En février 1955, une lettre du doyen signale le mauvais état des planchers, ce qui permet au vent de pénétrer dans les pièces. Des réparations sont exécutées après devis. L'état vétuste de la partie ouest du presbytère est constaté en mai 1960. Les poutres sont pourries, les pavages sont à remplacer, une salle d'eau et des WC doivent être construits.

De grosses réparations sont à effectuer au presbytère en novembre 1968 : murs, fenêtres et divers.

En mai 1977, l'abbé Trotel se plaint du mauvais état des murs du presbytère.

En juin 1981, le chauffage central est à refaire entièrement. La paroisse participera à sa réfection pour un montant de cinquante pour cent de la dépense hors taxes.

L'abbé Trotel part en retraite en 1995. Il quitte la paroisse. Le presbytère n'est plus occupé. Le 25 janvier 1996, le bail étant lié à la présence d'un prêtre, un délai de dix-huit mois est accordé en attendant la nomination d'un évêque et celle éventuelle d'un nouveau prêtre.

Le presbytère est loué le 1er avril 1997 à l'Association Diocésaine.

Il est procédé à la réfection de la couverture du presbytère en 1998.

            Des travaux sont effectués en juillet 2003.

 

 



16/04/2010
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