CHAPITRE 43 - LES SAPEURS POMPIERS - Leur fanfare

LES SAPEURS POMPIERS - LA FANFARE

 

En France, il existe en 2005 trois catégories de sapeurs-pompiers : les Volontaires (environ 230.000), les professionnels (environ 35.000), les militaires (environ 5.000).

Leur devise : "SAUVER OU PÉRIR"

 

                               

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Les pompiers volontaires sont désormais régis par le Conseil Général du département.

 

La loi du 11 frimaire an 7 (1er décembre 1798), impose aux communes de pourvoir aux frais engagés par la lutte contre les incendies. Des incendies ont lieu en mai 1808. Les pompiers de Bourg Achard interviennent. Bourgtheroulde ne dispose d'aucun moyen de secours. La municipalité émet le vœu d'acheter une pompe à incendie avec ses accessoires. La demande est adressée au préfet.

 

En 1811, après l'incendie de l'ambassade d'Autriche, Napoléon Ier crée le bataillon des sapeurs-pompiers de Paris.

 

Le 2 février 1813, lors de l'inventaire du mobilier de la mairie, sont mentionnés : une pompe à incendie et vingt-quatre seaux à incendie dont douze en toile apprêtée et les autres goudronnés, la dite pompe garnie de tous ses accessoires en état de travailler et faire le service. Une lettre du Secrétaire d'Etat de l'Intérieur du 6 février 1815 informe que les communes sont tenues de procéder à la formation et l'organisation du service des pompes à incendie. La municipalité de Bourgtheroulde demande l'approbation et la confirmation de l'arrêté du 16 août 1808. Il sera recruté 10 pompiers dont 2 sous-officiers. Les distinctions se feront par une simple médaille au moindre prix à la charge de chaque pompier. Il n'y a pas d'affectation de fonds aux gratifications annuelles.

Le corps des sapeurs pompiers est réorganisé le 2 mai 1819 en application de la circulaire du préfet du 16 février de la même année. Le conseil municipal approuve le règlement : Article 1er) Le corps de pompiers organisé en vertu de l'acte municipal du 16 août 1808 continue d'exercer pour le service de la pompe à incendie de la commune - Article 2) L'objet de ce service est de porter gratuitement secours dans le cas d'incendie non seulement dans la commune de Bourgtheroulde mais encore dans les communes voisines lorsqu'il y aura lieu - Article 3) Le nombre des pompiers sera porté à 12 au lieu de 9 -  Article 4) Des 12 pompiers, 2 auront le grade de sous-officier. Le sous-officier du grade supérieur aura le commandement qui, en cas d'absence ou empêchement, sera exercé par l'autre - Article 5) Les pompiers sont aux ordres directs de l'administration municipale et les chefs tenus d'obéir et de faire obéir leurs subordonnés aux réquisitions qui leur seront adressées pour le service - Article 6) Le commandant des pompiers correspondra avec l'administration municipale pour tout ce qui est relatif au service - Article 7) Les pompiers seront désignés par le maire, les sous-officiers nommés sur sa présentation - Article 8) Les pompiers seront choisis parmi les habitants qui réunissent à une bonne moralité et à une probité reconnue la force nécessaire et des connaissances en construction et mécanique ou la pratique des métiers sur le cuir, le toit et les métaux - Article 9) Les pompiers n'auront point d'uniforme, ils porteront pour toute distinction une simple médaille qui leur sera fournie au frais de la caisse municipale - Article 10) Les sommes allouées chaque année dans le budget de la commune pour le local et l'entretien de la pompe seront à la disposition du commandant des pompiers, à charge pour lui de rendre compte de l'emploi de ces sommes. Les mandats de paiements seront délivrés par le maire sur la demande du dit commandant et au fur et à mesure des dépenses que le service occasionnera - Article 11) La peine de destitution sera encourue par tout pompier qui refusera le service et qui exigerait ou recevrait de la part des particuliers dont l'incendie aura atteint ou menacé les propriétés. La même peine de destitution sera encourue pour tout abus de confiance ou soustraction d'effets - Article 12) Les manquements pendant la durée du service à l'obéissance et au respect dus aux chefs seront punis conformément aux lois. Additif de cet article - suivant leur gravité : des arrêts, de la prison, de l'exclusion ou de la destitution. Les peines seront prononcées par un conseil de discipline composé de deux sous officiers et de trois sapeurs pompiers - Article 13) Il sera pourvu par un arrêté spécial de la mairie aux règlements de simple police d'ordre intérieur et d'extérieur du service.

Le 11 novembre 1819, l'organisation des sapeurs pompiers est établie : Article 1er) Les pompiers se réuniront au moins une fois par mois aux jour et heure qui seront indiqués par le chef à l'effet de s'exercer à la manœuvre - Article 2) Ils seront tenus de se réunir en outre toutes les fois que le maire l'ordonnera - Article 3) La réunion se fera devant le bureau de la mairie - Article 4) Les pompes, seaux et autres ustensiles continueront d'être placés dans le local actuel - Article 5) En cas d'incendie et aux premiers sons de cloche qui en font l'annonce, les pompiers seront tenus de se réunir pour porter les secours nécessaires. Tout pompier qui ne se présentera pas sera tenu de justifier une cause légitime de son absence .

En 1851, dix-neuf pompiers sur vingt démissionnent et adressent une lettre au conseil municipal : « Nous soussignés, sapeurs pompiers de la commune de Bourgtheroulde, avons l'honneur de présenter à M. le Maire de la dite commune, qu'à partir de ce jour et après délibération prise séance tenante au domicile de Monsieur notre sous lieutenant, que pour obvier aux désagréments et aux insultes qui nous ont été faites par un de nos collègues et attendu aussi que ce dit collègue depuis plus d'une année ne s'est jamais présenté dans nos réunions concernant le travail des pompes, avons d'un commun accord décidé de remettre nos fourniments à M. le Maire et lui adresser nos très humbles remerciements. Fait et signé à Bourgtheroulde le 19 mars 1851 ». Le conseil municipal délibère le 11 avril suivant et décide : Considérant que le sieur L.. est en ce moment un sujet de division pour la compagnie des sapeurs pompiers de la commune et que les intérêt du pays réclament une prompte réorganisation de cette compagnie ; que le prétexte de la regrettable démission étant disparu, tout porte à croire que cette démission accidentelle sera retirée. Est d'avis à retrancher le sieur L… des contrôles de la subdivision des sapeurs pompiers de la commune de Bourgtheroulde. La présente notification sera faite au sieur L… dans les trois jours par le garde-champêtre. Il sera tenu de remettre ses fourniments appartenant à la commune : médaille, sabre, giberne et banderolière ou bricole pour le service des pompiers.

En août 1860, le conseil municipal vote une somme de cent francs pour l'achat de ceinturons, sabres, poignards et gibernes.  Le maire expose, le 9 septembre 1867, qu'il est nécessaire de faire l'acquisition d'une troisième pompe à incendie avec avant-train. Le 9 mai, le préfet promet deux mille francs d'allocation en deux annuités, mille francs en 1868, mille francs l'année suivante, qui seront réparties ainsi : deux cent cinquante francs pour l'achat d'instruments de musique et mille sept cents cinquante francs pour l'achat du matériel des pompes. Les locaux des pompiers sont en mauvais état. Des seaux manquent. Il faut renouveler les boyaux des deux pompes en service et acquérir soixante-quinze paniers en toile.Les anciens ornements sont remplacés le 4 juin 1868. De nouveaux fusils à percussion et des sabres de troupe dits poignards sont acquis. Les armes anciennes sont réintégrées. La loi du 25 août 1871 prévoit un règlement d'administration publique devant organiser des corps de sapeurs-pompiers à l'échelon national. Le 29 décembre 1875, un décret gouvernemental institue et reconnaît officiellement les sapeurs-pompiers et leurs missions. Le 8 novembre 1876, selon les articles 28 et 29 du décret du 29 décembre 1875, l'ancienne compagnie peut être réorganisée.

Litige entre la société de musique des sapeurs-pompiers et la municipalité : Pendant la réunion du conseil municipal du 7 mai 1882, le problème posé par la société de musique des sapeurs-pompiers est évoqué. Depuis la fin de 1877, les membres du bureau de la Fanfare ont donné leur démission, sauf un. Ils n'ont pas été remplacés malgré l'article 10 du règlement approuvé par le préfet le 14 septembre 1875 obligeant cette société musicale à se confier à un bureau composé d'un vice-président, d'un trésorier, de quatre administrateurs. Depuis cette époque, la société ne peut exercer légalement un compte, ni ouvrir aucun crédit, ni solder de compte. M. le directeur de la Fanfare s'est lui-même interdit de ne rien commander, rien payer, puisque suivant délibération signée de lui et des membres du bureau le 1er août 1877, il a été convenu et arrêté qu'à l'avenir aucune dépense ne pourrait être faite si elle n'avait été vérifiée par le directeur et revêtue d'un bon à payer du président. Depuis fort longtemps, les membres exécutants n'ont fait aucune répétition et ont presque tous abandonné la société. La compagnie des sapeurs-pompiers a été dans l'impossibilité de se réunir chaque fois qu'elle a été convoquée. D'après l'article 25 du règlement, la Fanfare doit être considérée comme dissoute de fait. L'article 23 mentionne qu'il y a lieu de demander à ce que les titres, partitions, papiers, cartons, musique et tout le matériel, ainsi que tous les instruments poinçonnés le 21 décembre 1879, soient déposés sur inventaire à la mairie de Bourgtheroulde sous la sauvegarde du maire pour être utilisés par la nouvelle société qui pourrait se former sous le même titre. Une commission nommée de quatre membres ayant pleins pouvoirs usera de tous les moyens de droits pour faire remettre à la mairie dans le plus bref délai : matériel, instruments, etc, et repousser tous les comptes présentés par le directeur depuis la démission des membres du bureau. Le rapport de la commission est remis le 4 juillet 1882. Le 30 juin, les membres de cette commission se sont présentés chez M. Hermier, directeur de la Fanfare. Ils l'ont engagé à rendre le matériel, instruments, etc. M. Hermier a opposé un refus formel affirmant que la société n'est pas dissoute. Tous les moyens de conciliation sont épuisés. La commission prie le maire de prendre un arrêté de dissolution. Ce qu'il fait le 5 juillet et autorise la commission à exécuter le dit arrêté pour faire rendre à la mairie tout ce qui appartient à la Fanfare.

En 1887, un arrêté ministériel autorise tous les pompiers à porter l'uniforme des sapeurs pompiers de Paris. Les galons et boutons des provinciaux seront argentés. Ceux de Paris sont dorés.

En août 1887, le conseil municipal propose de porter annuellement et pendant cinq ans une somme de cent francs pour la création de la Caisse de Secours Mutuel et de Retraite. Le 11 juillet 1891, la Fanfare Municipale et des sapeurs-pompiers est dans une situation embarrassante par suite des frais de réparation et d'achat de divers instruments nécessités pour la reconstitution de la Fanfare.

Le 11 novembre 1900, la Fédération créée en 1882 devient : « Fédération des Sapeurs-Pompiers Français ».

Le 2 mars 1901, le président des sapeurs-pompiers français communique la répartition d'un million deux cent mille francs provenant d'une taxe de six francs par chaque million assuré par les compagnies d'assurances : 1) Le produit intégral sera versé à la Caisse des Dépôts et Consignations : caisse spéciale autonome dite caisse de secours des sapeurs-pompiers de France – 2) La répartition de la taxe entre les communes sera supprimée. L'Etat assurera les décharges de toute responsabilité pour tous les accidents survenus en service commandé – 3) Une pension de cinquante francs sera attribuée à la médaille de trente années de service.

Le 7 décembre 1903, M. Verrier expose qu'en sa qualité de lieutenant des sapeurs-pompiers de Bourgtheroulde, il a reçu hier matin, au moment où la compagnie réunie sous les armes se disposait à se rendre à l'église pour fêter la Sainte Barbe, une note administrative enjoignant à la compagnie de s'abstenir de toute cérémonie religieuse ; que cet avis a eu pour fâcheux effet d'entraver une partie de la fête et est susceptible d'entraîner la dissolution de la société. Il demande au conseil municipal de bien vouloir se joindre à lui pour protester contre une semblable décision. Le conseil, à l'unanimité, attire l'attention de M. le préfet sur la fâcheuse répercussion que va avoir fatalement une semblable mesure, et sur le pays, et sur la compagnie des sapeurs-pompiers, pourtant si utile à tous les points de vue, et dont l'existence est par cela même menacée. Et il insiste respectueusement envers lui que la circulaire dont il s'agit, contre laquelle il croit de son devoir de protester de la façon la plus énergique comme portant atteinte grave à la prospérité et à la sécurité même du pays, soit rapportée. (*Cette délibération est annulée par arrêté préfectoral en date du 10 décembre et est rayée par une croix dans le registre des délibérations du conseil municipal).

Le 12 juillet 1906, le maire Léon Gruel, démissionne après les problèmes engendrés par la dissolution de la Fanfare Libre en 1905.

En 1905, l'habillement des sapeurs pompiers est vétuste. La compagnie est composée de 25 hommes. Il est prévu d'acquérir : des tuniques modèle Paris, des pantalons, des épaulettes, des képis.. Le maire propose de faire assurer les membres de la compagnie des sapeurs pompiers, les communes se trouvant obligées par la loi du 5 avril 1871 de fournir des secours pour incapacité temporaire de travail résultant seulement de blessures reçues en service commandé, la loi du 31 juillet 1907 assurant par l'Etat des pensions viagères de sept cent trente francs pour les sapeurs pompiers atteints d'une incapacité de travail permanente et absolue, et de cinq cents francs pour les pompiers atteints d'une incapacité de travail permanente partielle. La commune doit assurer les risques qui lui incombent.

Le bâtiment en échafaudage en bois qui existe sur la place de la mairie pour l'exercice des sapeurs- pompiers menace ruine en avril 1920.

 

 

 

Mairie, Monument aux Morts et tour d'exercice - à droite -  

(collection privée de M. TIPHAIGNE)

 

En septembre 1920, des fournitures sont achetées pour les sapeurs pompiers : un képi pour le sous- lieutenant, deux képis pour les sergents, dix-sept képis pour les sapeurs et vingt pantalons en coutil.

En juin 1923, la compagnie des sapeurs-pompiers est ré-équipée : 19 pantalons de drap d'ordonnance – 2 casques et 2 pantalons de treillis pour officier – 2 vareuses pour officiers – 14 ceinturons de manœuvre – 20 grosses à boutons – 20 patiences (*Petit Larousse : planchette ayant au centre une rainure longitudinale terminée par un trou, ce qui permet d'y passer plusieurs boutons et de les astiquer ensemble) – 26 cravates en coton bleu – 2 sifflets avec chaînette – 2 sanglières.

En juin 1928, il faut procéder au recrutement de sapeurs-pompiers : la compagnie est actuellement composée en majeure partie d'éléments en dehors du pays. Cinq casques sont achetés en juin 1937. Le 20 juin 1939, l'achat et l'installation à la mairie d'une sirène destinée à avertir les pompiers en cas d'incendie sont envisagés. L'essai de la sirène est effectué le premier dimanche de chaque mois à dater du 7 mai 1940.

Plusieurs communes demandent l'assistance du corps des sapeurs-pompiers en mars 1941 : Saint Denis des Monts – Flancourt – Bosnormand – Bosc Roger en Roumois – Boscherville – Le Theillement – Bosbénard Commin – Saint Ouen du Tilleul – Infreville – Bosbénard Crécy – Etreville – Thuit-Hébert – Berville – Bosguérard. Elles s'engagent à voter une subvention annuelle de cent cinquante francs, hormis Bosguérard qui a participé à l'achat de la moto-pompe pour une somme de cinq cents francs. En juillet 1941, Une lettre du préfet fixe le nombre d'exercices des sapeurs-pompiers à deux par mois : premier et troisième dimanche à huit heures du matin.

En juillet 1942, le préfet de l'Eure désigne la commune de Bourgtheroulde comme siège d'un Centre de Secours Contre l'Incendie et invite le conseil municipal à faire l'acquisition de matériel : une moto-pompe de 60 mètres cube – une camionnette spécialement aménagée pour le remorquage de la moto-pompe et le transfert du personnel et du matériel.

Fin octobre 1944, afin de pouvoir loger le nouveau matériel d'incendie, le magasin des pompes est aménagé. Une porte est ouverte sur le côté sud de la mairie, faisant communiquer le magasin avec l'ancien poste de garde qui servira désormais pour le petit matériel. Le 23 juillet 1946 des vestes de peaux, des bottillons de caoutchouc, des uniformes en drap sont achetés. Des vestes de cuir sont acquises en novembre 1947.

En 1949, il existe sur le territoire de la commune douze bouches à incendie, une grande mare située au centre de l'agglomération et des citernes de vingt à soixante-dix mètre cubes dans tous les immeubles dont l'eau n'est plus utilisée depuis la distribution d'eau potable. En février 1952, trois bouches à incendie de 10 mm sont installées. Un point d'eau est aménagé. Le 22 novembre, l'achat d'une sirène d'alarme est décidé.

Le décret du 7 mars 1953 instaure l'organisation et le statut des sapeurs-pompiers communaux, volontaires ou professionnels. Distinction et hiérarchie entre les communes : elles sont le siège d'un Centre de Secours (C.S.) ou d'un Corps de Première Intervention (C.P.I.).  

Une dizaine de communes participent à l'achat d'une auto-ambulance 2 CV Citroën en juin 1956. Un terrain de cent vingt mètres carrés est acquis pour la construction d'un réservoir d'eau pour le Centre de secours en novembre 1960. En juillet 1965, le service de l'ambulance est assuré par M. Leroy, seulement pour les urgences et les malades couchés. Le service d'ambulance communale cesse à dater du 1er octobre 1967 après accord avec l'entrepreneur privé. L'ambulance a onze ans de service. Elle est vendue en février 1968 ainsi que le klaxon et le brancard.

Le 15 octobre 1968, une pénurie des effectifs du Centre de Secours est constatée. Il est nécessaire de trouver de toute urgence quatre nouveaux sapeurs-pompiers afin que le Centre puisse fonctionner dans des conditions normales.

Une deuxième sirène d'alarme est installée sur la salle des Fêtes en avril 1971

.Le corps des  « Cadets » est créé en 1972. Quatre nouveaux sapeurs sont recrutés en avril 1973.

La loi du 2 mars 1982 transfère au Président du Conseil Général les pouvoirs exercés auparavant par le préfet. Trois costumes de sortie, trois vestes de cuir, trois képis, trois paires de bottes, trois casques, vingt-deux chemises de sortie sont acquis la même année.

Le 8 février 1983, la commune adhère au Syndicat Intercommunal pour la construction et le fonctionnement du Centre de Secours contre l'Incendie de Bourgtheroulde-Infreville. La propriété Thomann est achetée par l'Etablissement Public de la Basse Seine. La commune en demande la rétrocession le 23 février. L'acquisition de la propriété Thomann par la commune est effective en mai 1983. Le 17 janvier 1984, le Conseil Général vote la subvention pour la construction des Centres de Secours. Le terrain pour la construction de l'arsenal et de ses dépendances de Bourgtheroulde-Infreville est cédé gratuitement par la commune en mars.

A dater du 13 novembre 1994, les appels concernant les pompiers passent par le 18.

Le 17 mars 1999, la municipalité vote vingt mille francs d'augmentation de la participation au SDIS.

Effectif du C.I.S. au 31 décembre 2005 - Personnel professionnel : 1 major, chef de Centre, 1 adjudant-chef professionnel responsable technique - Personnel volontaire : 1 capitaine médecin volontaire, 1 lieutenant volontaire, 1 adjudant-chef volontaire, 1 sergent-chef volontaire, 2 sergents, 5 caporaux-chefs et caporaux, 24 sapeurs de 1ère et 2ème classe - Total : 38 personnes.

        

 

Inauguration de l'Arsenal du Centre de Secours le 8 décembre 1984 à dix heures trente sous la co-présidence du préfet et du président du Conseil Général  

(Cliché M. Margage pour la P'tite Semaine)

 



20/04/2010
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