CHAPITRE 39 - FOIRES & MARCHÉS

FOIRES ET MARCHÉS

 

En 1632, le marché a lieu le samedi.

Il existe quatre foires par an dont la principale est celle de la Saint Laurent au mois d'août. Les prévôts des possesseurs des fiefs dépendants du seigneur de Bourgtheroulde sont tenus d'assurer la garde de cette foire. Les autres foires ont lieu en novembre à la Sainte Catherine, en janvier à la Saint Vincent et en avril à la Saint Marc. En 1683, les foires du 1er janvier, 25 avril, 10 août et 25 novembre sont concédées au seigneur de Bourgtheroulde, Nicolas Le Roux. Les hommes et bourgeois du bourg sont tenus à des gardes la veille et le jour de ces foires. Différents droits s'y ajoutent : colombier à pied, moulin à vent, prison, carcan… Le marché du samedi fait partie de la concession.

Une demande est faite en juin 1791 au Directoire de Pont-Audemer pour qu'un marché aux bestiaux se tienne tous les samedis. Les foires doivent se tenir dans le champ consacré à leur tenue. Les contrevenants seront contraints par voie de police. L'arrêté est pris le 26 septembre 1800. Le 10 novembre 1805, le conseil municipal demande que les foires soient rétablies suivant l'usage à jours fixes : premier de l'An, Sainte Catherine et Saint Laurent.

Dès 1825, le conseil municipal étudie les demandes de foires et marchés que les communes proches ou plus lointaines se proposent de créer ou de déplacer. La commune de Bourgtheroulde, fière de posséder depuis des temps immémoriaux quatre foires annuelles et un marché tous les samedis, oppose souvent un refus. Elle tient à préserver un commerce souvent florissant et ne désire pas que les vendeurs et acheteurs se déplacent vers d'autres lieux plus attractifs. Le 27 février 1825, le conseil municipal ne s'oppose pas à ce qu'un marché soit rétabli à La Bouille (Seine-Inférieure) le jeudi de chaque semaine. Le 23 mars 1831, Guerbaville près d'Yvetot veut créer deux foires : le 12 mai et le 12 septembre. L'éloignement de cette commune ne portant pas préjudice aux foires de Bourgtheroulde, la commune n'émet aucun empêchement. La Londe veut établir deux foires à partir de 1831 : le 15 avril et le 20 août. Bourgtheroulde demande que ces deux foires ne soient pas accordées. Deux de ses quatre foires ont lieu le 25 avril et le 10 août. La Londe est à environ une lieue. Bourgtheroulde a toujours été un gîte d'étape sur la route militaire. Ce qui entraîne des charges considérables. Les foires réclamées par La Londe causeraient un grave préjudice à l'économie de Bourgtheroulde. Le 2 janvier 1833, le conseil municipal délibère pour la tenue des foires d'Elbeuf les 27, 28 et 29 juillet de chaque année. Malgré la proximité d'Elbeuf et la foire de Bourgtheroulde le 10 août, la commune n'émet pas d'avis contraire.  Bourg Achard désire que la foire Saint Martin du 11 novembre soit avancée au 9 du même mois. Pas d'opposition de Bourgtheroulde malgré sa foire de la Sainte Catherine du 25 novembre. La foire de la Saint Laurent a lieu le 10 août à Bourgtheroulde. Le 9 février 1833, le conseil municipal observe que c'est le moment de la rentrée des récoltes. Il demande que cette foire soit reportée au 30 août. Le 25 novembre, la foire de la Sainte Catherine se voit concurrencée par celle de Pont de l'Arche situé à quatre lieues. Il est demandé une autorisation aux autorités afin que cette foire soit ramenée au 23 novembre. Le 16 avril 1833, Bourgtheroulde n'empêche pas la remise au premier samedi de juillet de la foire de Lieurey. Le 30 avril de la même année, Oissel demande un marché tous les dimanches et deux foires : 10 septembre et 11 novembre de chaque année. Pas d'opposition de Bourgtheroulde. Oissel est à quatre lieues. Bourgtheroulde approuve une foire aux laines établie à Elbeuf le 10 juillet 1834. Cette foire avait lieu auparavant les 27, 28 et 29 juillet. La commune demande la translation au 30 août de la foire qui se tenait auparavant le 10 ; et au 30 novembre la foire du 25 novembre dite de Sainte Catherine. Ce qu'elle a obtient par ordonnance royale du 29 mars 1834. Une nouvelle ordonnance en date du 19 juillet permet la transmission de la foire du 25 octobre au 23. Deux cents affiches seront publiées et répandues dans le département et arrondissements voisins des départements limitrophes. En juillet 1835, Bourgtheroulde ne voit aucun inconvénient à ce que Brionne organise un marché aux bestiaux le mardi de chaque mois.

Le 20 juin 1836, Yvetot demande qu'une foire soit créée le 15 septembre de chaque année. Ce que Bourgtheroulde accepte. Le 5 juillet 1836, la commune du Gros Theil veut avoir son marché les mardis de chaque semaine. Bourgtheroulde fait de grosses dépenses pour son propre marché et pour assumer son rôle de chef-lieu d'étape. Les habitants sont encore assujettis au logement des troupes de passage. Le Gros Theil n'a aucune charge et ne peut imposer un sacrifice à sa commune voisine. D'où refus. Une foire annuelle de trois jours est instituée à Elbeuf à partir du 10 juillet 1837. Bourgtheroulde accepte. En juillet 1837, Bourg Achard désire établir une nouvelle foire le 2ème lundi de carême. La commune donne son accord. Le 3 février 1838, Bourgtheroulde approuve la création de la foire de Routot le 24 juin de chaque année. Le 10 février 1838, la commune se dote de deux foires le 25 mars et le 25 mai et demande la translation de celle du 30 août au 2 août. Le 7 juillet 1838, Bourgtheroulde rejette la demande faite par Pont-Authou de créer un marché qui se tiendrait tous les samedis. Il y aurait concurrence avec celui de Bourgtheroulde qui rappelle que le sien existe depuis des temps immémoriaux. Le 31 juillet 1838, Bourgtheroulde accorde son consentement au conseil municipal de Montfort pour la création d'un grand marché foire le mardi après le 2 février (foire de la Chandeleur) ainsi que celle d'une foire dite de Sainte Barbe le deuxième mardi de décembre. Le 10 mai 1839, deux nouvelles foires sont réclamées par certains habitants. Demande rejetée car la commune est trop petite pour avoir six foires. Le 10 décembre 1839, la commune approuve la création d'une foire à Boissey le Châtel le 1er juin de chaque année.

                Un conseiller propose de créer deux foires le 6 février 1841 : le 20 mars et le dernier dimanche de mai car le marché va déclinant. La demande est adressée au Conseil Général. Le 11 avril 1841, la commune approuve la demande de création d'une foire le Mardi Saint de chaque année par Routot. En septembre 1843, la commune demande que les foires, que La Bouille désire créer, ne précèdent pas celles de la Saint Marc le 25 avril et de la Saint Laurent le 2 août. Brionne demande une halle aux blés le dimanche en juin 1844. Refus de Bourgtheroulde. Routot demande en juillet 1844 la création de trois foires : le Mardi Saint, à la Saint Jean Baptiste et à la Saint Barthélémy. Bourgtheroulde n'y voit aucun inconvénient. Autorisation est donnée le 25 mars 1846 à la commune de Duclair de tenir la vente à son marché du mardi de : bœufs, vaches et moutons gras; La municipalité accorde à Brionne le 9 mai 1846 le transfert de la foire du 1er juillet de chaque année au jeudi de la Fête Dieu. Le 4 juillet de la même année, Le Bec Hellouin est autorisé à transférer la foire du 26 août au troisième vendredi de janvier. Lors de la séance du conseil provisoire du 6 mai 1848, après la chute du roi des Français Louis-Philippe, certains participants crient à l'inégalité : toutes les foires ont lieu sur une seule partie du bourg ! Il est décidé que le marché des porcs se tiendra auprès et en deçà de la sente du Neubourg à côté de la route d'Alençon. Les chevaux qui se vendaient sur une place étroite et encombrée, d'où risques d'accidents graves, seront vendus désormais sur la route de Rouen à Alençon au détour de l'hôtel de la gendarmerie (*face à l'actuelle mairie, près du château Keller. Ces deux bâtiments furent construits plus tard ). Le marché du samedi est de moins en moins important.. Le 9 mai 1849, la commune demande la création d'une nouvelle foire le dernier samedi du mois de mai de chaque année.

Le 27 juillet 1850, la municipalité s'oppose à la création d'une foire le troisième mardi de mai par Montfort, jugé trop proche : il existe une foire à Bourgtheroulde le dernier samedi de mai qui a été autorisée le 30 août 1849. La foire du 1er janvier de chaque année est l'occasion de ventes importantes et croissantes de vaches et chevaux. Le 7 juin 1851, la commune rejette la demande de foire faite par Brionne qui désire en créer une le troisième jeudi de décembre. Boissey le Châtel projette d'instaurer une foire le lundi de l'Ascension. Cette manifestation est trop rapprochée de la foire de Bourgtheroulde qui a lieu le dernier samedi de mai. Refus de la commune le 27 juin 1851 pour cause de préjudice. Le 28 juin 1851, Bourgtheroulde ne s'oppose pas à la création d'une foire annuelle le Jeudi Gras à Appeville. En novembre 1852, le conseil municipal élu reproche aux administrateurs provisoires, qui siégeaient à la mairie en 1848, d'avoir changé inutilement les emplacements du marché aux porcs de lait, celui des chevaux, celui de la halle de la poissonnerie qui se trouve à l'intérieur du bourg et provoque des odeurs infectes en été. A la suite de la pétition de plusieurs marchands, il est décidé que la délibération du 6 mai 1848 est non avenue. Les marchés aux porcs se tiendront sur la place du Jardinet, celui des chevaux du jour de l'An en haut du bourg sur les deux côtés de la route de Rouen à Alençon comme par le passé. Les chevaux seront exposés la veille et l'avant-veille sur la place du Jardinet. Le marché de la poissonnerie se tiendra à l'avenir depuis la route de Bourg Achard devant la maison ayant appartenu précédemment à M. Galot. (*Actuelle Place Jacques Rafin); Pont de l'Arche demande l'autorisation d'avoir un marché le jeudi de chaque semaine. Ce qui lui est accordé. Un avis favorable est donné le 19 juin 1855 à Louviers qui demande la création d'un marché aux bestiaux le mardi de chaque semaine.

Refus de Bourgtheroulde en mai 1856 d'accorder que Bourg Achard instaure une foire le 2 avril de chaque année, jugée superflue sous le prétexte qu'il existe une foire à Bourgtheroulde le 25 avril. Pas d'opposition pour que Bourg Achard reporte sa foire du 2ème lundi de Carême dite de la Chandeleur au 2 février. Pont Authou demande l'autorisation de créer une foire le 4ème samedi de mars, ce qui est accepté le 3 novembre 1856. La ville d'Evreux organise un concours régional en mai 1857. Bourgtheroulde contribue en versant trois cents francs pris sur les fonds libres de 1856. En septembre 1857, Appeville demande deux jours de foire au lieu d'un à la Saint Michel. Bourgtheroulde n'y voit aucun inconvénient. Pétitions de propriétaires cultivateurs, marchands bouchers et autres le 6 mai 1858. Ils demandent le changement du marché aux bestiaux gras du samedi au jeudi après des réclamations verbales réitérées avec arguments : Bourgtheroulde est le centre d'une population nombreuse, d'accès facile, l'agriculture est riche, il y a une importante consommation. Le conseil municipal accorde le changement. Des plaintes sont déposées : manque de places, marché non propre… Les demandeurs vont à six kilomètres ou à Elbeuf pour vendre leurs produits !

En avril 1860, Beaumont Le Roger désire et obtient de changer les jours de trois foires. L'agrandissement pour les foires et marchés de la place du Jardinet est projeté en novembre 1860 par acquisition d'une parcelle de trente-neuf ares et deux centiares de la cour masure voisine appartenant à Mme Benard-Vallée. Le montant a été estimé par le comte de Luchapt, maire de Bosnormand. Une déclaration d'utilité publique sera faite en cas de refus de la propriétaire. Le Gros Theil demande la création de deux foires le deuxième mardi de février et le 25 octobre. Bourgtheroulde s'y oppose. 

Le Neubourg, qui possède déjà six foires, veut en créer une nouvelle le 15 décembre, jugée préjudiciable et concurrentielle par Bourgtheroulde car trop rapprochée de la sienne qui a lieu le 1er janvier : les habitants du Neubourg envient la prospérité de la foire aux chevaux de Bourgtheroulde. Il est proverbial que Le Neubourg ne veut pas admettre de rivaux. Sa demande de foire le 15 décembre est faite dans le but d'anéantir celle de Bourgtheroulde. Le Neubourg veut obtenir le monopole des foires du département. A la même période, Louviers, Le Bec Hellouin, Beaumont le Roger, Conches tiennent leurs foires…La demande du Neubourg est rejetée.

Le conseil municipal n'émet pas d'opposition en novembre 1861 au report de la foire du Pont de l'Arche du 14 juillet au 2ème lundi de juin; Le 19 mars 1862, opposition de Bourgtheroulde à la création d'une foire au Neubourg le 10 janvier, mais consentement pour celle qui serait tenue le 20 janvier. Accord pour qu'un marché se tienne à Saint Didier (*des Monts) le dimanche matin. Le marché envisagé par la Haye Malherbe ne rencontre aucun refus le 9 mai 1862. Le marché projeté par Notre Dame du Vaudreuil est accordé le 2 mars 1863.  En 1863, Le Neubourg crée une foire le 25 janvier de chaque année. Bourgtheroulde n'est pas contre mais fait remarquer que cette commune est privilégiée par le préfet. La foire de Bourgtheroulde, proche, remonte à des temps immémoriaux. C'est une exclusion au profit du Neubourg qui menace la prospérité de Bourgtheroulde. On constate une rivalité récurrente à propos des foires et marchés entre la commune du Neubourg et celle de Bourgtheroulde. M. Védie fait part d'une réclamation relative à l'emplacement des chevaux pendant les foires autres que celle du jour de l'An. En mai 1863, le marché des chevaux est fixé le long du haut du bourg. Le conseil municipal proteste le 5 août 1863 contre le projet de création d'une foire à Bernay le dernier dimanche de décembre. Elle serait trop proche de celle du 1er janvier qui a lieu à Bourgtheroulde.

Bourgtheroulde voit un préjudice notable à sa foire du dernier samedi de mai par la création d'une foire à Montfort sur Risle le 3ème samedi du même mois. Opposition énergique à ce projet le 4 janvier 1864. Un accord est donné le 4 février 1864 au Gros Theil qui veut créer deux foires. Le 21 mars 1864, une subvention de mille cinq cents francs, prise sur les fonds libres de 1863, est adressée à la ville d'Evreux pour son concours régional de mai. Bourgtheroulde demande la création de deux nouvelles foires : le dernier samedi de février et le premier samedi d'octobre, ce qui amènerait des avantages incontestables à la commune et aux localités voisines. Rouen désire créer une foire le 5 juillet de chaque année. Pas d'opposition du conseil municipal. Un accord est donné le 18 juillet 1866 à Sotteville lès Rouen qui veut créer un marché aux denrées alimentaires le dimanche. Brionne crée un marché le jeudi en février 1867. Bosc Roger en Roumois désire avoir une foire le 2 février de chaque année. Bourgtheroulde n'y voit aucun inconvénient. Le conseil municipal se propose de créer deux nouvelles foires : le dernier samedi de février et le premier samedi d'octobre. Les foires actuelles mentionnées ont lieu le 25 avril et le 3 novembre. L'agrandissement du champ de foire depuis la construction de la nouvelle mairie a apporté de nombreuses charges à acquitter. En février 1867, Bourgtheroulde s'oppose formellement  au report de la foire du 2 février au deuxième lundi de carême que Bourg Achard se propose d'instaurer. La commune juge que ce report pourrait l'anéantir au moins une fois tous les sept ans. Bourg Achard veut créer une foire le 10 avril de chaque année. Le conseil municipal de Bourgtheroulde s'y oppose de toutes ses forces. La commune accorde la création d'un marché aux bestiaux à Bosc Roger en Roumois le vendredi de chaque semaine, le 14 août 1868. Bourgtheroulde décrète la nullité de création d'une foire à Bosguérard de Marcouville le premier lundi de mai de chaque année qui lèserait la tenue de sa foire du 25 avril. Le 25 mars 1869, Brionne crée un marché aux bestiaux le jeudi de chaque semaine sans opposition de Bourgtheroulde. Appeville dit Annebault demande la fixation d'une foire les 28 et 29 septembre. Projet accepté par Bourgtheroulde.

La ville de Caudebec Lès Elbeuf désire créer un marché aux fourrages. Bourgtheroulde donne un avis favorable le 14 mars 1875. Le 19 septembre 1878, M. De Blangy, (*maire de Boissey le Châtel) membre du Conseil Général de l'Eure pour le canton de Bourgtheroulde, élève une protestation contre le projet de création d'une foire à Louviers qui se tiendrait le 26 décembre de chaque année. La foire de Bourgtheroulde a lieu le 1er janvier. La ville de Louviers a déjà cinq foires. Celle de Bourgtheroulde serait lésée : les propriétaires éleveurs auraient vendu leur bestiaux. La foire du 1er janvier, avant la création de celle de Bernay en 1868, était une des plus importantes du département pour la vente des chevaux et vaches. Bourgtheroulde n'a pas été consultée lors de la demande de création de la foire de Bernay et n'a pu protester. Il est impossible aux marchands de Paris ou d'ailleurs de se rendre aux deux foires successivement. Pour assurer de meilleures ventes, Bourgtheroulde a agrandi son champ de foire, ce qui a nécessité des frais s'élevant à trente mille francs. Une nouvelle protestation est faite le 25 avril 1879.

Le Bec Hellouin demande, le 28 février 1880, l'autorisation de créer une foire aux bestiaux qui se tiendrait le 26 août. Cette foire est acceptée par Bourgtheroulde. La création d'une foire aux bestiaux le troisième vendredi d'août de chaque année est accordée au Bec Hellouin le 17 mai 1881. Le 1er février 1883, M. Chappey, maréchal expert à Bourgtheroulde, est désigné pour procéder à la visite des animaux les jours de foire en l'absence de vétérinaire assermenté dans le canton. M. Chappey est parfaitement apte à reconnaître les maladies contagieuses des animaux. Ses émoluments seront de vingt francs par foire, soit cent quarante francs par an. Pour maintenir et encourager les marchands à amener leurs bestiaux aux foires de Bourgtheroulde, ils ne devront donner aucune rétribution pour la visite des animaux, ce qui pourrait paraître vexatoire. Bosguérard de Marcouville demande la création de deux foires : le 1er avril et le 20 octobre de chaque année. Le 9 juin 1884, Bourgtheroulde fait remarquer qu'elle possède deux foires à quinze ou vingt jours des dates prévues, que Bosguérard n'est qu'à deux kilomètres. Il y a pléthore de foires au même moment autour de Bourgtheroulde : Le Gros Theil, Le Neubourg, Brionne, Le Bec Hellouin, Montfort, Routot, Bourg Achard, Appeville, Boissey Le Châtel, Amfreville et Louviers. Bosguérard ne possède ni marchés, ni hôtels, ni auberges et est seulement traversé par des chemins vicinaux. Il est demandé à l'administration de rejeter cette proposition. La municipalité ne s'oppose pas au transfèrement de la foire de la Saint Denis de Duclair qui avait lieu le 10 octobre. Elle est reportée au mardi, jour de marché, précédant le 10 octobre de chaque année.

Le 14 juin 1887, Bourgtheroulde proteste contre le projet de création de deux foires à Caudebec Lès Elbeuf. M. Chappey, qui procédait à l'inspection des bestiaux aux foires et marchés, décède le 17 octobre 1887. Le vétérinaire de Bourg Achard le remplacera dès février 1888 en attendant l'installation d'un remplaçant. Pont Authou voit son projet de foire le 25 mars de chaque année refusé par Bourgtheroulde le 16 novembre 1888. M. Sève, vétérinaire, est désigné le 14 janvier 1889 pour l'inspection des animaux les jours de foire. La commune vote cent francs d'indemnité annuelle. M. Sève ne pourra réclamer aucune redevance aux propriétaires des animaux. M. Sève décède le 17 février. M. Marais, d'Elbeuf, fera provisoirement l'inspection pendant l'année 1889. M. Marais est reconduit dans ses activités pendant un temps indéterminé le 12 février 1890. Le 10 novembre 1890, Bourgtheroulde refuse le rétablissement de la foire d'août demandé par le Bec Hellouin. La demande de création de foire par La Neuville Du Bosc est rejetée le 3 juillet 1891.

Deraix, boucher, élève une protestation en février 1894. Il est domicilié à Berville en Roumois et paie une patente à Bosguérard de Marcouville. Une nouvelle patente vient de lui être imposée alors qu'il tient un étal comme ses voisins au marché du samedi de Bourgtheroulde, qui est un endroit public, pour lequel il paie un droit de place. Il acquitte en outre un second droit d'octroi. Si la mesure dont il est l'objet en ce moment était maintenue et tendait à s'étendre, elle aurait certainement pour effet immédiat de faire délaisser ou abandonner le marché de Bourgtheroulde aux marchands étalagistes. Les droit d'affermages des droits de places seraient diminués. Ils sont le revenu unique de la commune. Le conseil municipal supplie l'administration de ne pas maintenir la patente de Deraix. Bourgtheroulde donne un avis favorable au changement de date de la foire, reportée au 14 octobre, dite foire aux pommes, à Caudebec lès Elbeuf. M. Charles Bouaud, vétérinaire à Bourgtheroulde, est nommé pour l'inspection des foires et marchés le 20 mai 1895. Il décède en 1899. Il est remplacé par le vétérinaire de Bourg Achard. M. Beix, vétérinaire à Bourgtheroulde est nommé le 11 avril 1900 avec rétribution annuelle de cent francs.

En 1902, le marché est ouvert au son de la cloche à sept heures et demie du matin du premier samedi de mai au dernier samedi d'août. A huit heures pour les autres mois. Le 12 novembre est institué le règlement du cahier des charges, clauses et conditions de droits aux halles, foires et marchés. Les tarifs sont mentionnés pour : étalagistes, voitures de chanteurs, somnambules (funambules ?), dentistes, montreurs de curiosités, jongleurs, saltimbanques, manèges, jeux autorisés, petits spectacles, ménagerie. Ainsi que ceux imposés aux animaux exposés : chevaux, juments, taureaux, bœufs, vaches, ânes, mulets, poneys, génissons, bouvillons, poulains, animaux ayant encore toutes leurs dents de lait, veaux, porcs, boucs et chèvres, brebis, agneaux, porcs de lait, dindes, dindons, oies, paons, poules, poulets, canards, perdrix, lièvres, lapins, pigeons, lapereaux, poussins. Durant la fête de la Saint Laurent, c'est-à-dire la veille, le jour, le lendemain et le surlendemain, la place publique sera franche de tous droits, ainsi que le jour de la fête nationale. La municipalité s'oppose le 19 décembre à la foire de Brionne fixée au quatrième jeudi d'avril qui coïncide avec la foire Saint Marc de Bourgtheroulde. Il existe déjà huit foires au mois d'avril dans un rayon très rapproché.

Le Roumois se livre de plus en plus à l'élevage. Bourgtheroulde demande, en février 1904, la création de trois nouvelles foires : le dernier dimanche de mars, le 14 juillet, le 5 septembre. M. Alfred Pierre Dominique Auvard, décédé à La Ferrière sur Risle le 25 février 1904, a institué Mme Auvard née Angélique Barbier son épouse, pour légataire universelle, à charge par elle de verser à la commune de Bourgtheroulde, son pays natal, la somme de dix-huit mille francs dont le revenu annuel sera affecté à l'amélioration des foires et marchés sous forme de primes aux acheteurs et vendeurs de bestiaux, grains et denrées alimentaires, décernées le jour de la Saint Laurent et sous la dénomination de « Primus Auvard ». En septembre, le conseil municipal proteste énergiquement contre toute combinaison susceptible de diminuer l'importance du legs fait par M. Auvard à la commune et demande son maintien intégral. M. Boismare, président du Comité des Fêtes, est félicité pour le succès de la foire Saint Laurent en août 1904.

Le 17 février 1905, Bourgtheroulde réitère sa demande de trois nouvelles foires. Cent affiches sont placardées dans dix-huit communes environnantes. Des insertions sont faites dans : Le Journal de Rouen, La Risle, L'Echo Libéral, les journaux de Pont-Audemer, L'Industriel de Louviers, Le Journal du Neubourg, les journaux de Brionne, L'Industriel Elbeuvien. Le même jour, la commune accorde un avis favorable à la création d'une foire à Lieurey le deuxième jeudi d'avril. M. Boutet, vétérinaire, est nommé inspecteur des foires et marchés. En avril, la commune refuse d'acquitter les droits de place pour les trois nouvelles foires. Ces droits seront payés par les personnes intéressées. Un avis favorable est donné pour la création de deux nouvelles foires à Bourg Achard : le deuxième lundi de mai et le deuxième lundi de décembre. Brionne ayant demandé l'implantation d'une foire le troisième jeudi d'avril de chaque année, Bourgtheroulde refuse. Cette foire serait préjudiciable à celle qui existe à Bourgtheroulde le 28 avril.

Il est rappelé en décembre 1906 que l'emplacement de la foire aux chevaux du premier janvier existe depuis un temps indéfini dans le haut du bourg, sur les deux côtés de la route de Rouen à Bordeaux à partir de la route d'Annebault, pour s'étendre dans la direction de la maison de Mme Perinelle. Les jours et veilles de foires, elle s'étend en direction de Brionne. A partir du 13 mai 1907, les marchés se tiendront tous les samedis à huit heures du matin. Auparavant ils avaient lieu du  premier samedi de mai au dernier samedi d'août inclus : sept heures et demi du matin. Le reste de l'année : huit heures. Le 3 octobre 1908, révision des droits de places et de stationnement sur voies publiques, places, rues, carrefours, promenades, chemins et terrains communaux ou publics les jours de fêtes, foires et marchés. Les étaux de la Halle et tout l'emplacement de la dite Halle ne sont pas compris dans l'adjudication. Les marchands étalagistes se servent d'échoppes, étaux, brouettes, voitures de toute espèce ou étalent sur le sol. Dans le cas d'un concours, les expositions publiques sont créées et autorisées par l'administration municipale. Il ne pourra être perçu aucun droit pour l'emplacement des objets exposés, non plus que les tentes, échafaudages, clôtures, etc. Il en sera de même pour les emplacements occupés par le service des Fêtes Publiques. Le marchand dont le magasin est situé dans une rue où se tient le marché pourra prendre de préférence à tout autre, et selon le tarif de location, tout ou partie du devant de son magasin. Durant les trois jours de la Saint Laurent, la place publique sera franche. De même, le jour de la Fête Nationale. Commerces recensés : étalagistes, voitures de marchands d'étoffes, comestibles, chaussures et autres articles, chanteurs, somnambules, dentistes, montreurs de curiosités, jongleurs, saltimbanques, bateleurs, manèges, jeux autorisés, petits spectacles, ménageries.

 

 

Comice agricole 1er août 1909 – Collection de M. André TIPHAIGNE

 

En mars 1910, M. Béranger, fermier des droits de places, estime qu'il est en droit de réclamer aux marchands étalagistes la même redevance que celle que paient les marchands de l'extérieur. Le conseil municipal décrète que les marchands étalagistes ne sont astreints à aucun droit. Le 27 février 1911, M. Bérenger demande une hausse des tarifs des droits de place. Ce qui lui est refusé : Cette augmentation éloignerait les acheteurs et les vendeurs attirés par le marché d'Elbeuf qui a lieu le samedi… et les cultivatrices par les grands magasins… Le 24 avril, le préfet de l'Eure interdit les foires aux animaux. Le maire ne peut affirmer que la foire du 27 ne puisse avoir lieu. Il n'y a pas de fièvre aphteuse dans le canton de Bourgtheroulde. Les mesures préventives sont de nature à occasionner un préjudice considérable à la culture et au commerce. L'interdiction devrait être limitée aux cantons atteints par la maladie. La propagation de la contagion pourrait être évitée par la production de certificats délivrés par les vétérinaires sanitaires. Le préfet est prié d'autoriser la tenue de la foire aux bestiaux. Le 15 juin, Bourgtheroulde émet un avis complètement défavorable à la création d'une foire aux bestiaux à Brionne le premier jeudi de juillet de chaque année. Elle serait préjudiciable à sa foire du premier juillet.

Le maire expose, le 4 septembre 1913, que dans l'intérêt du marché au beurre et aux volailles, il serait utile à son avis que les vendeurs et les acheteurs soient protégés par des tentes-abris démontables semblables au système des marchés de Paris. Cette proposition est approuvée. Elle ne peut que favoriser la bonne fréquentation du marché. Le 2 octobre , divers acheteurs fréquentant le marché du samedi demandent son ouverture à  huit heures du matin en été et neuf heures en hiver. Il est décidé que le marché ouvrira à huit heures du 15 avril au 15 octobre et à huit heures et demie du 16 octobre au 14 avril, l'ouverture à neuf heures étant trop tardive. Le même jour, la commune décide d'accepter la proposition de la Maison Cordonnier de Paris pour la location pendant un délai de trois mois, pouvant se prolonger à six mois, de cinq travées de quatre mètres attenantes de tentes-abris formant vingt mètres de long sur deux mètres cinquante de large, à raison de vingt francs par mois pour la période d'essai. Et de réserver son appréciation après ce moment pour statuer sur l'achat. En novembre, des commerçants demandent que des passages libres soient réservés entre les travées du marché pour faciliter l'accès des clients à leurs magasins. Le conseil persiste dans l'établissement de tentes-abris pour le marché à leur emplacement actuel et émet l'avis que la longueur des tentes pourrait être portées à trente-deux mètres. Il est finalement décidé d'établir des tentes-abris pour travées ininterrompues de huit mètres avec passage libre entre chacune d'elles.

M. Auvard de La Ferrière sur Risle avait légué dix-huit mille francs à la commune de Bourgtheroulde, destinés à l'amélioration des foires et marchés. Madame veuve Auvard a l'usufruit de ce legs. Il lui est demandé de prélever un acompte de mille francs pour faire face à l'achat de tentes-abris, accessoires et installation, ce qu'elle consent. En février 1914, les tentes-abris fournies à titre d'essai par la maison Cordonnier présentent de bonnes conditions de solidité. L'achat ferme est décidé.

 

 

Grande Rue – Jour de Marché – Collection M. André TIPHAIGNE

 

Le règlement des droits de place, tarifs, etc., sont réétudiés le 1er juillet 1914, mais il y a peu de changements. Il est fait mention d'étalages de poteries. Le 22 janvier 1915 le maire recrute un habitant du bourg pour percevoir les droits de place. M. Béranger, résidant à Rouen, fermier de ces droits, a vu son bail expirer le 31 décembre dernier. Une rétribution forfaitaire est attribuée à Ulysse Appert qui veut bien se charger de cette fonction pour 1915. Le maire fait observer le 29 août 1919 que l'approvisionnement du marché du samedi se fait de plus en plus difficilement en beurre et œufs, ces denrées étant sans doute achetées directement par les intermédiaires dans les fermes. Il propose d'employer une partie du legs de feu M. Auvard pour attribuer des primes aux  vendeurs, ce qui les engagerait à apporter davantage de beurre et d'œufs sur le marché afin de remédier à l'état de crise actuel. Les primes seront destinées aux cultivateurs et cultivatrices qui apporteront la plus grande quantité pour être vendue sur le marché, aux prix normaux fixés par la commission cantonale de Bourgtheroulde.

En avril 1920, les droits de place sont mis en adjudication. Ils ne trouvent pas preneur. M. Appert, commerçant à Bourgtheroulde, propose de les prendre en location. Le bail lui est consenti à l'amiable. Un concours de taureaux reproducteurs est prévu en 1921. Il devrait être fixé avant la fenaison, un samedi jour de marché. Il est rappelé en novembre 1924 que pendant la guerre les consommateurs avaient la possibilité d'acheter des denrées sur le marché une heure avant les grossistes et les commerçants. Les vendeurs n'apportaient alors leurs marchandises qu'après l'expiration de cette heure. Le préfet pense qu'il faut garder cette forme d'achat. La municipalité ne se permet pas de l'appliquer et laisse aux autorités compétentes de prendre les mesures qu'elles préconisent. Julien Alix, garde champêtre, est aide inspecteur des tueries, foires et marchés en 1925. Il est proposé que les marchands de poissons soient soumis à l'inspection sanitaire. Elbeuf projette de créer un marché aux bestiaux le jeudi de chaque semaine. Avis défavorable de Bourgtheroulde le 3 mai 1926. Boissey le Châtel décide en août 1926 de créer une foire le deuxième jeudi de mai de chaque année. Bourgtheroulde fait remarquer que cette commune possède la foire de la Saint Lambert le 17 septembre, rétablie depuis l'année précédente. La foire projetée par Boissey le Châtel porterait préjudice à celles de Bourgtheroulde. Le 24 juin 1927, la commune consent à l'instauration d'une foire à bestiaux à Brionne le troisième jeudi de novembre de chaque année.

Bourgtheroulde est favorable au changement de jour de marché du jeudi au lundi de chaque semaine à Elbeuf en septembre 1928. M. Charvé est nommé adjudicateur des droits de place en septembre 1930. Des marchands forains demandent par pétition en septembre 1930 que l'emplacement du marché soit transféré sur la place de la mairie. La municipalité décide le maintien du marché comme précédemment, dans la Grande Rue : ce changement transformerait complètement les habitudes locales et porterait préjudice aux commerçants habitant la partie ouest du bourg.

Les tentes-abris sont modifiées sur le marché par suite de l'élargissement de la chaussée. A la demande de plusieurs marchands de bestiaux et agriculteurs, la foire du premier janvier est reportée au lendemain : il est très difficile de trouver du personnel les jours de fêtes. Les cabinets d'aisance de la marie sont ouverts les jours de marchés et foire selon le vœu d'un conseiller municipal émis le 12 juin 1935.  La foire du dimanche 2 août 1936 est reportée au lundi suivant. Une subvention est accordée pour le concours de taureaux du 3 octobre 1936. Le 6 octobre 1939, le concessionnaire des droits de place demande par lettre recommandée soit la suspension, soit la résiliation du bail, en raison de l'état de guerre qui le prive de son personnel. Le maire accepte la résiliation. M. Descordes est nommé préposé à la perception des droits de place pour les foires et les marchés.Etant donné la nécessité de réglementer le marché au beurre et aux œufs,

il est décidé le 6 septembre 1940 que celui-ci se tiendra désormais à la salle des fêtes. Les droits de place sont révisés en septembre 1945. Le marché sera de nouveau affermé à un concessionnaire. Un bail est passé avec Mme veuve Géraud, entrepreneur de droits communaux à Livry-Gargan (Seine-et-Oise) pour la location des droits de places pour une durée de trois ans à condition que le montant de la location soit révisé annuellement. Près de l'hôtel du Cheval Noir, se trouvait un emplacement pour garer les charrettes les jours de marché. (*témoignage de M. Michel Verlant)

En raison de la reconstruction de l'hôtel Lecomte (*actuel emplacement de l'Hôtel du Cheval Noir), le maire propose le 10 décembre 1948 de déplacer le marché aux poissons sur le trottoir, au-dessus de la Poste. Une foire commerciale se tient en même temps que la foire annuelle du 2 janvier 1951. Le 4 juin 1952, le bail des droits de place est renouvelé pour trois ans à Mme Géraud qui est disposée à aider la commune quant aux frais de nettoyage et d'installation du marché. La foire du 23 novembre 1952 est supprimée : épidémie de fièvre aphteuse. Un avis paraît dans la presse. En raison des fêtes de Noël et du Jour de l'An, le marché du samedi a lieu exceptionnellement le vendredi en décembre 1954. La foire du 2 janvier 1955 est reportée au lundi 3. Le bail de location des droits de place est renouvelé à Mme Géraud le 27 mai 1955. L'installation d'un abri pour le marché au beurre est demandée en juin 1955. Un concours pomologique a lieu les samedi et dimanche 8 et 9 octobre 1955. A la demande de plusieurs marchands de bestiaux, un marché sera ouvert tous les samedis matins à partir du 19 mai. La foire du 2 avril 1958 ne peut avoir lieu en raison d'une épidémie de fièvre aphteuse. Le bail des droits de place est renouvelé en juin 1958 : marchands, étalagistes, alimentation et marchandises sur étaux, machines agricoles, voitures en exposition, marchandises vendues sur voitures, forains, cirques, manèges, bals, commerçants de la commune déballant sur le trottoir devant leur magasin, marché au beurre, volailles, œufs, petits paniers de légumes, grands paniers de légumes, plants légumes, bestiaux, stationnement des véhicules hippomobiles ou automobiles sur les places et dans les rues.

La foire du 25 avril 1959 est interdite : épidémie de fièvre aphteuse. Le 6 octobre 1962, M. Dufour est nommé vétérinaire inspecteur des tueries particulières en remplacement de M. Comoz, décédé. Mme Géraud, concessionnaire des droits de place, décédée, est remplacée par ses fils Bernard, Joseph Auguste et François le 22 septembre 1965. Le 30 novembre, l'organisation éventuelle d'un marché aux bestiaux primés avec foire, concours d'animaux gras, exposition de matériel agricole, est envisagée pour le 2 avril 1966. Un concours d'animaux de boucherie a lieu le 2 avril 1966. Le conseil municipal estime, le 10 octobre, qu'il n'est pas indispensable de supprimer les tueries particulières. La tenue du marché place de la mairie est maintenue à titre d'essai jusqu'au 31 juillet 1967. Le marché est installé sur la place de l'église le 7 octobre.

Le concours agricole des Rameaux est un succès en 1972. Le maire invite le conseil municipal à assister au concours agricole du 14 avril 1973. Les droits de place, affermés à la Société des fils de Mme Géraud, sont modifiés en février 1975. Le concours agricole de 1975 a obtenu un vif succès. Il a été parfaitement organisé. Des félicitations sont adressées à la commission présidée par M. Roger Hue. La Société des Fils de Mme Géraud, concessionnaire des droits de place, demande en avril 1975 qu'une superficie plus importante soit attribuée pour la tenue du marché. Le marché du samedi 11 novembre 1978 est maintenu. Le 5 avril 2003 a lieu le Comice Agricole au Centre Gilbert Martin. En 2004, 2005 et 2006, le Comice agricole, le marché artisanal et fermier s'installent sur la place Jacques Rafin.

 

 



19/04/2010
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